Avec plus d'un million d'habitants, l'unité urbaine de Lille est la 4ème de France. Mais son cœur historique est assez resserré, ce qui permet d'en faire une ville où il fait bon flâner. Son architecture typique des Flandres révèle de beaux bâtiments. Le beffroi de l'Hôtel de Ville est l'une des fiertés de la cité !
Aussi élancé que les autres sont massifs, le beffroi de Lille est le plus haut de tous : 105 m, 432 marches ! Les travaux commencent dans le courant de 1929. Ils durent trois ans. Le 16 octobre 1932, le phare de « Gratte-ciel en Flandres », comme l'appellent les Lillois, illumine la ville et même bien au-delà. On dit que par temps clair, on peut voir jusqu'à une trentaine de kilomètres !
Œuvre d'Emile Dubuisson, le beffroi, qui allie modernité et références flamandes, traduit une certaine séduction américaine mais son architecture exprime avant tout le pouvoir communal face au monde économique, lui-même symbolisé par le « beffroi » de la Chambre de commerce, qui domine la ville depuis 1921.
Le palais des beaux-arts de Lille est l'un des plus grands musées de France et le plus grand musée des beaux-arts de province en nombre d'œuvres exposées. Tirées d'un fonds d'environ 60 000 œuvres, le musée en propose près de 2 000 à la visite. Ce sont en particulier 200 pièces de sculptures, de peintures et d'objets d'art de l'Europe médiévale et de la Renaissance, plus de 500 œuvres peintes du XVIe au XXe siècles, quelque 135 sculptures du XIXe siècle, une belle collection de céramiques du XVIe au début du XXe siècle et 16 plans-reliefs au six-centième de villes fortifiées par Vauban. Le musée possède également un cabinet des dessins riche de 4 000 feuilles de dessins et d'estampes du XVe au XXe siècles et une collection numismatique de plusieurs milliers de pièces et médailles ainsi que 250 matrices de sceaux allant du XIIIe au XIXe siècles. Rénové entre 1991 et 1997, le musée accueille aussi une salle d'expositions temporaires, un auditorium, une bibliothèque et des ateliers pédagogiques.
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