Pleaux est une cité qui s’inscrit dans l’histoire depuis l’époque gallo-romaine. Au tout début du christianisme, une communauté était établie autour d’une église baptismale Saint-Jean Baptiste comme le confirme l’étymologie de Pleaux « plebes » (église baptismale en latin), formant l’enclos primitif de la cité. Puis les moines de l’abbaye bénédictine de Charroux s’y installent. Sous leur impulsion, sont édifiés l’actuelle église (classée Monuments Historiques) ainsi qu’un ensemble monastique. En 1289 la cité est placée sous la protection du roi de France, Philippe IV le Bel, afin de mettre fin aux querelles incessantes entre les seigneurs de la ville et du prieur par l’établissement d’une charte de pariage. Pleaux prenait alors le visage d’une petite bastide dénommée Villefranche de Pleaux avec son enclos primitif (villa antiqua) et la ville neuve (bastida) formée par une place publique entourée de maisons avec sa halle et son poids. La cité de Pleaux allait aussi connaître des périodes plus tumultueuses lors de la Guerre de Cent Ans et des Guerres de Religions, durant lesquelles des monuments furent dévastés. Centre culturel d’importance, Pleaux vit l’installation en 1630 d’un Couvent de l’ordre des Carmes qui fut transformé en 1806 en petit séminaire, lequel forma une partie des élites du Cantal jusqu’à sa suppression en 1906.
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