Nous sommes à Paris, dans le XIIème arrondissement, à deux pas de Bercy. Depuis quelques années, les anciens chais de Paris ont été réhabilités pour devenir un lieu de balade recherché, convivial, entre restos, cinémas, boutiques et espaces verts.
Niché au coeur de ce quartier parisien, abrité dans la halle aux vins construite par un élève de Gustave Eiffel, nous vous emmenons sur Web TV Tourisme au Musée des Arts forains.
Lieu privé ouvert à la visite sur réservation ou au public lors de courtes périodes, comme pendant les fêtes de fin d'année, le Musée des Arts forains est un lieu magique que l'on doit à Jean-Paul Favand qui, depuis trente ans,
rassemble tout ce qui touche aux pièces foraines anciennes, aux objets du théâtre et du music-hall. Chaque année, plus de 200 000 visiteurs s'émerveillent devant ces souvenirs d'une époque révolue.
Ce musée-spectacle vivant est une gigantesque scène où le public est acteur de ses propres songes et les plus jeunes ne sont pas les seuls à avoir les yeux qui brillent.
Sur Web TV Tourisme, accordez-vous quelques minutes de rêve et suivez-nous au Musée des Arts forains.

C'est un lieu unique à Paris. Un lieu où les adultes retombent en enfance et où les plus petits s'émerveillent devant tant de magie et de féérie. Depuis 1996, les pavillons de Bercy abritent le Musée des Arts forains.
Un espace hors du temps, né du rêve un peu fou de Jean-Paul Favand. Cet ancien comédien et antiquaire a rassemblé l'une des plus importantes collections privées d'art forains de 1850 à 1930.
J'ai réuni des objets du spectacle, des objets de curiosité, des objets qui parlent, des objets acteurs. Ensuite ces acteurs, je les ai mis en scène.
Nous sommes arrivés dans ces lieux qui datent du XIXème siècle et qui sont de la même époque que ces objets et ils se sont mariés instantanément avec l'endroit.
Dédié aux arts du spectacle, le lieu regroupe quatre espaces différents scénarisés autour d'une thématique : les jardins extraordinaires, le carnaval, les cabinets de curiosités et la fête foraine.
C'est un musée-spectacle, c'est un musée vivant. Rien n'est sous vitrine. On touche les objets, on s'en sert et il n'y a pas de texte pour ne pas intellectualiser les choses et pour qu'on vive l'instant.
Vivre l'instant au pays de la fête d'antan. Le visiteur se familiarise avec les attractions dans une fête foraine de la Belle époque... Ici, les spectacles côtoient les manèges de chevaux de bois, des carrousels apparus à la fin du 19e siècle et qui ont bercé les générations.
Ce cheval de bois est un grand symbole de liberté. Lorsqu'un enfant à l'âge de deux ans vient avec ses parents sur la fête foraine, il va monter dans un manège et pour la première fois il sera dans une voiture comme papa ou maman, il va conduire.
Et puis il va donner le ticket. Il paie. C'est très important qu'il paie. C'est la première responsabilité, il paie. Le manège démarre, les parents sont cachés par le centre du manège, l'enfant pleure. Quand il revient près d'eux, il n'a même pas le temps de s'arrêter de pleurer.
Un tour, deux tours, trois tours, quatre tours, il ne pleure plus et il a vécu les premières aventures, la première liberté. Il a pu évacuer sa frayeur. Et ça, c'est une madeleine de Proust que beaucoup recherchent longtemps dans leur vie.

A coup sûr, la magie opère dans ce véritable musée vivant ou le spectateur devient également acteur. Aujourd'hui, grâce à l'évolution technologique, patrimoine et modernité se rejoignent pour créer un univers féérique.
Un concert de son et lumière unique en Europe qui enchante les 200 000 visiteurs à la découverte du musée chaque année.
Quant à Jean Paul Favand, le magicien, l'enchanteur, il entend suivre son destin onirique et poétique... celui d'offrir au visiteur encore et toujours plus de rêve.
Le spectacle ne doit pas s'arrêter ou la vie ne doit pas s'arrêter. J'ai l'impression que si j'arrêterai de pédaler, je tomberai, donc je continue toujours à me demander ce que je pourrai ajouter pour faire un peu plus rêver les gens qui viennent ici.